L'exorciste fait toujours recette

L'exorciste fait toujours recette

(Suisse) Les récits de l'abbé Schindelholz relatant les témoignages de guérisons stupéfiantes par la pratique du secret continuent de passionner ses contemporains...

Une sixième édition du livre «Grimoires et secrets» vient de sortir de presse. Succès garanti.

- Abbé Schindelholz, qu'est-ce que l'exorcisme?
- Ce mot veut dire chasser, faire sortir. Un exorcisme est une prière tirée d'un rituel romain enjoignant au Mal, donc à Satan, de quitter la personne qu'il habite. Jésus lui-même a été exorciste. Il s'est battu contre le démon et a délivré beaucoup de possédés du démon».

- Comment êtes-vous devenu exorciste?
- Malgré moi. J'ai répondu à des demandes de gens qui se prétendaient possédés, envoûtés. Je suis intervenu sans la permission de l'Evêque. Aux yeux de l'Evêché de Bâle, qui n'a jamais nommé d'exorciste - il y en a un désormais à Lausanne -, je sens un peu le fagot. Au Moyen Age, j'aurais pu craindre le bûcher.

- Des centaines de personnes que vous avez soulagées, un seul et unique cas de possession?
- Il a été officiellement reconnu par le Dr Naeggeli psychiatre et président de la Société suisse de parapsychologie et par l'Eglise. Quatre signes doivent être constatés pour que le prêtre puisse procéder à l'exorcisme: le possédé a une force extraordinaire; il a en horreur les choses sacrées; il connaît des choses qu'il n'est pas censé savoir; il comprend-des langues qu'il n'a pas apprises. L'envoûtement et le maléfice sont des cas plus fréquents.

- Des exemples que vous avez vous-même traités?
- Une adolescente qui ne faisait que dormir. Les médecins de l'hôpital s'étaient déclarés impuissants à la soigner. J'ai trouvé la source du mal et ma prière de délivrance l'a guérie le jour même. Il y a cette autre jeune fille qui était squelettique malgré les soins de la Faculté. Quelques mois plus tard, elle s'était transformée en une personne bien en chair.

Nombreux témoignages
Des témoignages concernant les biens, les animaux et les personnes, l'abbé Schindelholz en sert des dizaines à ses lecteurs. Auxquels il offre les rites magiques et néfastes des grimoires ainsi que les recettes et secrets que possèdent des personnes pour soulager ou guérir des affections devant laquelle la médecine traditionnelle est souvent impuissante.

«Grimoires et secrets»
Editions de Locuronce, 2823 Courcelon. En vente à la Librairie Page d'encre, 2800 Delémont

Georges Schindelholz

Né en 1929, il était typographe quand, à 23 ans, il a répondu à l'appel de Dieu. Ordonné prêtre à 29 ans, il a écrit durant douze années dans le quotidien catholique jurassien «Le Pays» avant de prendre la responsabilité de la paroisse de Saint-Ursanne (6 ans) et de Fahy (20 ans), où il continue d'exercer son ministère